Balades urbaines à Saint-Brice

Partez à la découverte de Saint-Brice

La place de l'Europe, devant le Bureau d'Information Touristique

L’église Saint-Brice est une église de style néogothique. Dédiée à Saint Brice, évêque, l’église actuelle de Saint-Brice-en-Coglès est la troisième construite en ce lieu.
En effet, l’église primitive fut en grande partie reconstruite à la fin du 18e siècle, comme l’indique l’inscription gravée sur le linteau de la grande porte occidentale : STRUCTA SUM ANNO 1776.
La tour du clocher, construite en 1776 est reconstruite en 1820. Détruit en 1855, l’édifice est réédifié sous la direction de l’architecte Pierre Jourdin en 1858. La nouvelle église rejoignait l’ancienne tour de 1820. En juin 1862, un nouveau maître autel en bois fut installé, œuvre de M. Hérault de Rennes, il était décoré de dessins dorés et polychromés. En 1867, furent posés les deux autels latéraux, sortis également des ateliers Hérault et décorés par M. Lemoine.
Les stalles et les boiseries du chœur, de style néo-gothique, furent réalisées en 1878-1879 par M. Hérault fils.
Les statues du maître-autel et des autels latéraux sont des œuvres en terre cuite de la deuxième moitié du 19e siècle.
La paroisse de Saint-Brice possède également un calice et une patène en argent de la deuxième moitié du 17e siècle.Au bas de la nef, se trouve une grande plaque de marbre noir sur laquelle est gravée en lettres d’or la liste des 63 victimes de la guerre 1914-1918.
Tout à côté, il y a la liste des 15 soldats morts pendant la Seconde guerre mondiale de 1939-1945 et des 4 briçois morts en Indochine et en Algérie.

L'Hôtel de ville (1853)

Avant l’édification des halles-mairie au XIXème siècle, St-Brice-en- Coglès aurait eu des halles seigneuriales. Elles devaient se situer à l’emplacement actuel des toilettes publiques.
Les murs de façade, entièrement recouverts de granit, montrent la volonté d’avoir un bel édifice et que la commune en a les moyens.
Sur le fronton, on peut voir les armoiries de la commune qui sont inspirées des armes de la famille de Saint-Brice-en-Coglès, connues d’après un sceau de 1248, année où Payen de Saint-Brice part en croisade avec Saint Louis.
L’ancien Hôtel de Ville, conçu par l’architecte Charles LANGLOIS, a été construit en 1853 pour un montant de 15 710 francs.
Jusqu’au début du XXème siècle, le rez-de-chaussée de la mairie, dont les grilles s’ouvrent pour les marchés, sert de halles.
Le double rôle de cet espace – halles-mairie – implique, au cours du XXème siècle, des évolutions et réaménagements en fonction des besoins et usages.
En 1923, on restaure la toiture en ardoises d’Angers ou de Renazé pour un devis de 7336 francs. En 1928, le conseil municipal vote la somme de 2000 francs pour l’achat de mobilier. En 1955, on aménage une salle à la mairie. En 1975, on restructure le tout, rez-de-chaussée et étage, en mairie pour un devis de 89000 francs.

L'hôpital

L’hôpital, créé par un arrêté du 22 novembre 1904 et achevé en 1907 a depuis été considérablement agrandi, à plusieurs reprises au cours du 20e siècle. L’originalité du pavillon central réside essentiellement dans la forme du toit et le décor en mosaïque avec l’inscription Saint-Brice-en-Coglès, hospice et le sigle RF. L’hôpital possède également une chapelle. Celle-ci est ornée d’une cloche en bronze datée 1510. Elle porte l’inscription BEN GHEGOTEN INT IAER. MCCCCCX. Les lettres BEN sont les premières du mot latin qui signifie bénite. Ghegoten est un nom propre, peut-être celui du donateur ou de celui qui a béni la cloche.

La Richerais

La plus vieille maison de Saint-Brice s’y trouve, datée de 1567.

Le village de la Bouchardière et du Gage

La Bouchardière tire son nom de la boucharde le marteau utilisé par les Picaous dans leur travail du granit. Le village ainsi que celui du Gage sont tous deux datés du 17e – 18e siècles et abritent des maisons typiques en granit.

La zone de la gare

De la gare de 1872 subsiste le château d’eau qui ravitaillait les locomotives à vapeur et les maisons à quais de chargement (clinique vétérinaire aujourd’hui).

La commune possédait également une gare ferroviaire qui n’existe plus aujourd’hui. Le 24 janvier 1872 est autorisée l’exploitation du chemin de fer de Fougères à Saint-Brice-en-Coglès. Pour la partie de la ligne allant de Saint-Brice-en-Coglès à Pontorson et Moidrey, l’autorisation est donnée le 7 octobre de la même année. Le château d’eau situé boulevard Leclerc est le dernier vestige de la présence du chemin de fer à Saint-Brice-en-Coglès. Celui-ci ravitaillait les locomotives à vapeur. L’eau qui l’alimentait était pompée dans la rivière de la Loisance au lieu-dit le Pont, à plus d’un kilomètre de distance. De la station de pompage, elle était envoyée jusqu’à la gare par une canalisation souterraine qui passait sous le bourg.

Le mur à poèmes

Situé zone de la Brionn!ère, derrière l’Espace Adonis, Le Mur à poèmes est une création élaborée par les élèves de 6e à partir du poème de Dominique Sampiero « L’herbe verte » avec le professeur d’Arts plastiques du Collège et en collaboration avec les plasticiens de l’Atelier de l’argile de Montours.

La voie verte

Elle reprend le tracé de l’ancienne voie de chemin de fer qui allait de Fougères jusqu’à Pontorson/Moidrey.

Le lotissement dédié aux "vieux métiers"

Square de Karlstadt

Le square (passage par la rue des Œillets, à la place des Rosiers) a été ainsi nommé en l’honneur de la ville allemande de Karlstadt, jumelée à Saint-Brice depuis 1966.

La laiterie

En 1910, Gustave Depincé père créa une petite affaire de collecte de beurre et œufs et de travail du beurre fermier, prenant la suite de la « Maison Baron », fondée en 1853.

De retour de la Première Guerre Mondiale, il acheta un terrain utilisé à l’origine par la salaisonnerie A. Fauchet, au lieu-dit le Pont. Dans les années 1920, la mécanisation commença et la marque Mont-Saint-Michel fut adoptée.

Au décès de Gustave Depincé, en 1936, l’activité continua sous la houlette de son épouse (« Madame Veuve G. Depincé ») et de ses deux fils, Gustave et Francis. Cinq tonnes de beurre fermier étaient traitées chaque semaine.

Après la parenthèse de la Seconde Guerre Mondiale, les deux frères débutèrent l’industrialisation de l’entreprise familiale. En 1948 fut créée la « Société Depincé Frères ». En 1955, une demande d’autorisation pour ouvrir et exploiter au Pont une laiterie-beurrerie en grand fut déposée en Préfecture. La laiterie Depincé rentrait dans l’ère industrielle.

Après le rachat de la tournée de ramassage de lait de la Fromagerie Guyomarc’h d’Antrain, la collecte passa progressivement de 600 l de lait/jour à 2600 l/jour en 1960, allant jusqu’à 300 000 l de lait/jour en 1985 ! En 1970, il y eut ainsi près de 2300 fournisseurs de lait. Le personnel augmenta lui aussi, passant de 12 personnes en 1958 à 210 en 1985. Les équipements se modernisèrent : tours d’atomisation pour sécher le sérum et le caséinate, bâtiments de stockage pour la caséine, atelier de séchage de sérum et de lait écrémé, fermenteurs pour la fabrication de levure lactique.

En 1971, l’usine produisait ainsi 2600 t par an de beurre Mont-Saint-Michel, 1500 t par an de caséine et 3500 t par an de lacto-sérum.

En 1985, 35% du chiffre d’affaires était réalisé à l’exportation, dans la région parisienne et le Nord pour le beurre, le marché national, le Japon et les Etats-Unis pour la caséine.

Parmi les produits commercialisés par la laiterie, certains ont connu une grande notoriété. Ainsi, le beurre Mont-Saint-Michel (médaille d’or au CGA en 1985) ou le camembert Mont-Saint-Michel (fabriqué par les Etablissements Nazart de Fougères).

A partir de 1991, le groupe Depincé se restructura avec la création de deux filiales : Armor Protéines, qui produit une poudre à partir du lait, et Laiteries du Mont-Saint-Michel qui collecte le lait.

Le manoir de la Branche

Le Manoir qui date du XVe siècle a été habité au XVIIIe siècle par Anne-Louis du Pontavice, aide de camp du Marquis de la Rouërie et guillotiné en 1793 pour participation à la Conspiration bretonne. Il abrite aujourd’hui des chambres d’hôtes.

L’Arboretum de l’Espace de la Loisance dédié à Andrée Chedid, situé à proximité, abrite notamment un tilleul en l’honneur du jumelage avec la ville polonaise de Dopiewo

Le sentier littéraire Lucie Delarue-Mardrus

Femme de lettre française – 1874-1945