Balade urbaine à Saint-Étienne

Partez à la découverte de Saint-Étienne.

Autour de l'église

  • De style néo-roman, Notre-Dame de Saint-Etienne a été construite en 1895 sur les ruines d’une église du XIe siècle.
    • Pierre tombale incrustée dans le mur XIIe-XIIIe siècle
    • Vitrail Saint-Julien 1895 Maître verrier : maison Félix Gaudin Verre et plomb(photos)
  • Faire le tour de l’église par la gauche puis accéder au Monument aux morts.
  • Remonter la rue de l’église, sur la gauche, École Jules Verne, ancienne école publique des garçons

Rue du verger

  • Petite croix venant probablement du faîtage de l’ancienne église (photo).
  • Au n°11, une maison de maître ayant appartenu au Général Charrette, protagoniste des Guerres de Vendée

Rue de la vigne

  • Regroupement de maisons typiques en granit allant du VIIe au XIXe siècle.
  • À l’angle, la Croix aux vœux (calvaire en granit – croix en métal – vœux de la famille Deroyer en 1944).
  • Après le n°6, prendre le chemin sur la droite et le four à pain est environ à 300m sur la gauche.

Rue Charles de Gaulle

  • Le cimetière
  • Le Manoir Gandin, don à la commune de Madame Gandin.
  • Au 28, maison à tourelle XVIe-XVIIIe (tour d’escalier du XVIe siècle).
  • En face de l’église, devanture de magasin au 46, rue du Général de Gaulle datant de fin du XVIIIe –début du XIXe siècle.
  • Complexe sportif Joudet dédié aux époux Joudet, maires successifs de la commune de 1948 à 2001.
  • Au n° 45, l’ancienne école publique des filles

Rue Bienheureux Hamon

  • Au 13, ancien presbytère et son jardin datés de 1766
  • En face, École Saint-François, ancienne école privée des filles.

Rue Amand Dagnet

Hamon de Landécot, bâtisseur et homme de foi du XIIe siècle, dont un ossement aurait été abrité dans la sacristie de l’église de Saint-Étienne).

La Chronique de l’abbaye de Savigny (à quelques kilomètres au nord de Landivy) parle de lui en deux passages, dont celui-ci : « En ce temps-là, sçavoir l’an du Seigneur 1173, le deuxième des calendes de May (c’est-à-dire le 30 avril), Don Hamon de Landacop alla au Seigneur ».
De son côté, Robert de Torigni (abbé du Mont St Michel) a noté à l’année 1174 :
« Obiit étiam anno superiore. (« Mourut aussi, l’année dernière ») Hamo de Lamidicopio, monacus Sabigniaci (Hamon de Landécot, moine de Savigny), qui propter religionem et bona opera in pauperes (qui, à cause de sa foi et de ses bonnes actions envers les pauvres) carus erat Deo et hominibus », (était aimé de Dieu et des hommes »).
Par chance, nous en savons beaucoup plus sur Hamon de Landécot grâce à une longue biographie, écrite en latin par l’un de ses contemporains et arrivée jusqu’à nous dans son intégralité. L’auteur de cet ouvrage, intitulé « Vita Hamonis », en est probablement (mais nous n’avons pas de preuve certaine) Etienne de Fougères, 25ème évêque de Rennes, qui a entretenu des relations constantes avec l’abbaye, et l’aurait écrit peu de temps avant sa mort (1178).
Ce document nous apprend qu’Hamon est né « dans la petite Bretagne, dans une propriété appelée Landacob, d’une famille de petite noblesse ». Il présentait extérieurement tous les traits de l’ascète : « d’une constitution si sèche et d’une si grande maigreur qu’il semblait à peine coller à ses os ».
Sur le plan moral, il révélait une personnalité extrêmement complexe. Très cultivé, il était à la fois un contemplatif, doué de charismes exceptionnels, faiseur de miracles, et un homme d’action, constructeur d’églises, de chapelles, de ponts (on lui doit en particulier le projet de l’édification de l’église abbatiale de Savigny , aujourd’hui disparue, qui avait les dimensions et la splendeur de la cathédrale de Coutances).
Mais ce qui le distinguait particulièrement, c’est son amour des autres, son extrême simplicité et ses dons particuliers d’éloquence.
L’église abbatiale, reconstruite de 1173 à 1200 selon le plan de Clairvaux, était l’une des plus belles et des plus grandes de Normandie. C’est le Bx Hamon qui conçut le projet de l’édifier, quelques années avant sa mort (1173).
En 1243, soixante dix ans après sa mort, l’on transféra ses reliques ainsi que celles de St Vital et de St Firmat, dans la nef de l’église abbatiale. « La veille de la cérémonie, environ l’heure de midi, parut une flamme ardente et toute brillante sur la châsse du Bienheureux Hamon, qui était la première et l’environna tantôt d’un côté, tantôt de l’autre. On vit ensuite cette lueur disparaître comme un éclair qui précède le tonnerre »… (Dom Aubry, Liber des Miraculis S. S.Savin).
Les reliquaires de 1243 existaient encore au début de la Révolution, en 1790, à l’abbaye. Aujourd’hui, les églises paroissiales de Landivy et de Pontmain posséderaient encore des reliques authentiques du Bienheureux Hamon. L’abbé Raison, historien du début du 20ème siècle, a écrit en 1927 : « Un petit ossement, abrité dans un modeste reliquaire de cuivre, gît à la sacristie de St Etienne-en-Coglès. On y lit une singulière inscription : St Hamo, Monach. . Savigny ». Ce reliquaire a aujourd’hui disparu.
Une image du Bienheureux Hamon figure également au sommet du vitrail, dans le transept droit de l’église actuelle de St Etienne.
On le voit aussi sur une verrière de St Léonard de Fougères, en compagnie de St Vital (1er abbé de Savigny) recevant Raoul 1er de Fougères, fondateur de l’abbaye. En 1244, Robert III de Fougères proposa au Pape Innocent III la canonisation des Saints de Savigny, mais la démarche n’aboutit pas.
  • Né le 3 août 1857 à Saint-Étienne, professeur, folkloriste et poète, écrivain d’ouvrages historiques sur le folklore, le langage, les traditions en Bretagne et en Mayenne.

Les affleurements granitiques

  • Sur les hauteurs se situe un bel exemple d’affleurements granitiques. Ces rocs, omniprésents dans la région, ont donné le nom du lieu-dit Le Rocquet.
  • Autres exemples d’affleurements granitiques (panorama sur le centre-bourg).

Piste de vélocross

Située rue des Rochers, la piste de vélocross a été réalisée en 2019, à l’initiative du Conseil municipal des Enfants et des Jeunes.

Récréaparc

Cet espace accueille un citystade et une aire de jeux. Situé entre la rue du stade et la rue Charles de Gaulle, il permet de les relier grâce à une voie douce piétonne.

Espace Yvon Le Men

Face à la mairie, ancienne école privée des garçons est aujourd’hui une salle polyvalente municipale.

En 2018, dans le cadre de Printemps des Poètes et de l’opération “Une, rue un poète”, au terme de sa résidence dans le Coglais, le poète et écrivain breton Yvon Le Men a accepté que cet espace porte son nom.

À l’issue de la cérémonie d’inauguration, les élèves de CE2 de l’école Jules-Verne, d’Ulis du collège Angèle-Vannier et de CM2 de l’école Le Picaou avaient présenté leur travail d’écriture effectué avec l’auteur lors de sa résidence.

À proximité :

  • Manoir de Vaugarny, XIVe-XVIIIe siècle (gîtes)
  • Chapelle Saint-Eustache XVIIe siècle
  • La Bretonnière : ancien relais de poste XVIIe
  • Manoir de la Mariais XVII-XVIIIe siècle
  • Les Noës : maisons de prêtres XVIIe
  • La Boulangerie : maison bâtie sur une hutte de sabotier